On va pouvoir rapidement comparer la maniere d’effectuer des rencontres Tinder a un processus de recrutement : on fera deux recherches, on effectue votre, 2, trois rendez-vous au milieu des individus avec qui ca a “matche”, puis on jette le devolu dans une seule et unique personne. Ce procede est appele « multidating », de l’anglais « date », rencontre, et Cela reste pleinement comparable a J’ai demarche d’un recruteur qui mene quelques entretiens de front, puis “short-liste” des candidats jusqu’a retenir le meilleur.
D’ailleurs, depuis l’apparition des applications de rencontre, les acteurs du recrutement se mettent eux aussi a tirer profit du modele “application de matching”. Cela semblerait qu’il soit aujourd’hui possible de swiper pour trouver “le job de l’ensemble de ses reves” directement dans smartphone. Mais ces applications nous permettent-elles veritablement de degoter une action comme on cherche l’amour ?
Un fonctionnement calque via le modele d’la rencontre sur internet
Ces applications de job matching fonctionnent globalement de la meme maniere qu’une application de rencontre de type Tinder : en tant que candidat, vous importez nos precisions de ce compte LinkedIn (versus Facebook sur les applications de dating) via l’application ou vous vous inscrivez en renseignant toutes vos connaissances, votre experience, la localisation souhaitee, etc. Ensuite, votre algorithme selectionne dans la base d’offres d’emploi celles qui correspondent a votre profil et a vous souhaits.
Il ne vous est plus qu’a Realiser defiler sur l’ecran de votre telephone les offres qui vous paraissent presentees en swipant et en likant celles qui vous conviennent. Notre recruteur a ensuite la faculte de consulter puis d’approuver (ou non) votre profil. Si c’est le cas, depuis un match. Comme via Tinder donc, d’une contraction agile du pouce, vous pouvez manifester la interet pour une procure d’emploi, en esperant que finir de foudre opere et que votre soit reciproque.
Lire aussi dans notre rubrique : Candidats
Des applications qui accelerent et fluidifient des demarches du candidat
L’optique : s’adapter a l’usage croissant du smartphone
En 2014, le co-fondateur d’une des applications de job matching declarait : « J’ai recherche d’emploi est un archaisme ! Qui pense encore que les cadres, en particulier ceux qui sont deja en poste, ont l’envie de rechercher un job sur les sites traditionnels ? Mes usages des utilisateurs exigeants changent vite, ils veulent pouvoir parcourir quelques offres au detour d’une pause sirop ou en attendant le bus. »
Mieux s’adresser aux jeunes, s’adapter a toutes les nouveaux usages, jouir des benefices d’un algorithme : tel est le credo des fondateurs de ces applications. C’est vrai que la conquete du virtuel, le culte d’une vitesse et l’uberisation en societe impliquent des exigences de rapidite et d’instantaneite a l’heure ou 75% des Francais possedent 1 smartphone. S’adresser a toutes les candidats via une application mobile “tendance et ludique” semble donc etre une option logique Afin de cibler des jeunes, surtout si l’on sait que 98 % des 18-24 ans possedent un smartphone et que plus d’un individu age de 18 a 25 annees sur quatre a frequente bien un site de rencontre en 2018.
Plusieurs interets Afin de des utilisateurs
Quelles paraissent nos differences avec un moteur de recherche d’emploi ordinaire ? Que pourront nous offrir ces applications ?
- Environ rapiditie ainsi que reactivite : grace a J’ai technique du swiping des offres, ces applications permettront de candidater en masse, sans repeter l’operation de telechargement du CV et de la lettre de motivation plusieurs fois. Sarah, 27 ans, utilisatrice de ces applications, estime que : « Le swiping des offres permet d’aller plus vite et d’ecarter directement les offres ininteressantes. En somme, plus besoin d’importer le CV Afin de chaque candidature. »
« Tout est enfantin et fluide. La creation du profil avec nos donnees importees de LinkedIn est tres facile. » – Sarah, 27 annees
Moins de recherche : l’algorithme permet de vous epargner la recherche en ciblant directement les offres susceptibles de vous interesser ainsi que vous correspondre. Vous allez donc “droit au but !”
Plus d’accessibilite : vous pourrez egalement vous connecter a ces applications n’importe ou, n’importe quand. Ainsi, meme des petits moments de creux peuvent etre rentabilises. Avant, vous procrastiniez lorsqu’il s’agissait de postuler ? Demain, vous swiperez peut-etre les annonces Afin de vous occuper, qui sait ?
Calquer la recherche d’emploi dans le modele du swiping va donc s’averer interessant via rapport aux nouveaux usages. Mais ces applis sont-elles si revolutionnaires ? Ont-elles une face d’ombre ?
En savoir plus dans : Etre recrute : nos tendances a connaitre
Ces applications peuvent-elles vraiment revolutionner notre maniere de chercher un job ?
Plusieurs offres en nombre relatif
Richard Memeteau, philosophie et auteur de l’ouvrage Sex friends: comment (bien) rater sa life amoureuse a l’ere du numerique, nous explique qu’une application de rencontre fonctionne et acquiert d’la notoriete lorsqu’il y a suffisamment d’utilisateurs Afin de la rendre attractive. Le succes de ces nouvelles applications de recrutement dependra donc de l’affluence des candidats et recruteurs.
Or, concernant le moment, aussi apres plusieurs annees d’existence, il semblerait que nous en soyons forcement au balbutiement d’la pratique. Ludovic, 37 annees, a recherche rencontrer des gens fГ©tichistes de pieds votre emploi de commercial senior via l’une de ces applications. Cela s’est devoile minimum convaincu avec les annonces : « Mes annonces ressemblaient plus a des annonces factices, virtuelles. Je n’ai jamais eu de retour, positif ou negatif d’un recruteur. Du coup, j’ai vite laisse tomber. Ca ressemblait plutot a une application pour passer le temps. Le seul style sympa fut de swiper les annonces, c’etait moderne ! C’est le seul critere positif a mes yeux. »
« Je n’ai jamais eu de retour, positif ou negatif d’un recruteur. Et, j’ai vite laisse tomber. Ca ressemblait plutot a une application pour passer moyen. » – Ludovic, 37 ans